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Sri Lanka - Avril 2015

Etape 8 - Polonnaruwa - Les groupes nord et sud

Dimanche 12 avril. Bon, après cette belle visite du Quadrilatère, on reprend nos vélos, direction la route du Nord. A droite, petit détour obligé vers le groupe de temples datant de l'invasion sud indienne du Xe siècle. Arrêt obligatoire par le Pabula Vehera***. Un dagoba typique de l'époque de Parakramabahu 1er. On dépose nos vélos au bord d'une clairière pour admirer de plus près ce stupa en brique, le troisième plus grand dagoba de Polonnaruwa. Statues de Bouddha debout et assis en gardent l'entrée. Très sympa.

En poursuivant le chemin à travers la clairière, on atteint ensuite le Shiva Devale n°2***, le plus vieux monument de Polonnaruwa. Construit sous la domination de la dynastie Chola, quand les envahisseurs indiens s'emparèrent de la cité. Bâti en pierre, et plutôt bien, puisqu'il a conservé sa structure d'origine. Des éléphants de pierre en gardent toujours l'entrée...

En reprenant la route principale vers le nord, on s'arrête encore en chemin, tout près d'un petit pont, où se dressent les ruines du Vishnu Devale***, un petit temple indien dédié au dieu Vishnu. Une statuette à quatre mains hynoptise les fidèles. Très chouette.

A mi-chemin entre le groupe nord et le quadrilatère, un gros bulbe de briques brunes se dresse dans le ciel azur. Le Rankot Vihara*** appartient au groupe d'Alahana Pirivena. Des bandes de singes traînent dans les parages. Tant qu'ils ne partent pas avec nos vélos... Le Rankot Vihara, avec ses 54 m de haut, est le plus grand dagoba de Polonnaruwa et le quatrième du Sri Lanka. Il date également du règne de Nissanka Malla. Son dôme de terre est recouvert de briques et de plâtre.

Toujours plus au nord, voici le temple de Lankatilaka***. Incontournable. Construit par Parakramabahu, ce temple gigantesque possède des murs hauts de 17 m, mais son toit a fini par céder. Une partie est en restauration. Une allée grandiose mène tout droit à un gigantesque Bouddha debout... à la tête coupée ! Si une partie de ce Gedige est en ruines, pas question pour autant d'aller vers Bouddha avec les chaussures. Et rebelote. Pieds cramés sur le sol brûlant... Sauf que cette fois-ci, j'ai prévu les chaussettes ! "Merci, ma p'tite Aurélie !" Partout autour du monument, on peut admirer d'autres petits temples, hélas, laissés à l'abandon...

A droite de Lankatilaka, on ne peut pas manquer le dagoba immaculé de blanc du Kiri Vihara***. Son nom signifie "blanc laiteux". Il lui fit attribuer quand la jungle fut défrichée après des siècles d'abandon, révélant le revêtement en chaux d'origine en parfait état. Du coup, il reste le dagoba non conservé le mieux préservé de Plonnaruwa.

Trois coups de pédale plus loin, nous voici enfin dans la partie la plus sacrée de Polonnaruwa : le Gal Vihara***. Ce monument à ciel ouvert rassemble quatre Bouddhas géants, autrefois intégrés au monastère du roi Parakramabahu. Les quatre statues sont taillées à même la falaise de granit. Elles marquent l'apogée de la sculpture rupestre cinghalaise. Le Bouddha debout fait 7 mètres de haut et serait en fait le portrait affligé d'Ananda, un disciple de Bouhha déplorant le départ de son maître pour le Nirvana. Mais la plus impressionnante des statue est bien sûr l'incroyable Bouddha couché, long de 14 mètres, entrant dans le Nirvana. A côté de ces deux géants, les humains semblent bien peu de chose... Les deux autres statues sont des bouddhas assis. "Bon, et bien, tu sais quoi, ma p'tite Aurélie... Quelque chose me dit qu'on a mangé notre bouddha noir..." Ok, je sors.

En quittant la grotte des bouddhas, juste à droite, on longe l'immense réservoir de 25 km2 créé par le roi Parakramabahu, si grand qu'il fut nommé la "mer de Parakrama". A sa surface des champs de lotus blancs émergent des eaux bleues. Magnifique.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 
 
 

 
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